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Les 10 qualités qui séparent les bons designers des autres

Ne vous contentez-pas d’être bon dans votre métier, soyez excellent !

Qu’est-ce qui séparent les bons designers des autres ? Quels sont leurs secrets ? Evidemment, certains sont nés avec un talent et ont eu beaucoup de chance pour l’exploiter….Mais pour beaucoup il s’agit d’apprendre à maîtriser certaines compétences et certaines habitudes pour se maintenir au-dessus du lot.

Voici la liste des qualités sur lesquels vous pouvez travailler pour vous améliorer !

 

C’est la grande différence entre produire pour soi et produire pour un tiers. Peu importe que votre design vous plaise, vous n’êtes qu’un utilisateur parmi d’autres et il faut plaire au plus grand monde.

Les grands designers comprennent leurs utilisateurs : leurs craintes, leurs buts, leurs comportements, leurs préférences et par fois même les couleurs ou les goûts visuels… Dans tous les métiers, le but consiste à donner au client ce dont il a besoin, le design n’échappe pas à cette règle.

Une des manières la plus facile de pratiquer cette « empathie » c’est de définir ce qu’on appelle « l’utilisateur persona ». Il s’agit d’un utilisateur fictif dont le profil a été établi à partir de la cible réelle. Cet utilisateur va servir de guide tout au long du processus de création.

 

Dans la même lignée que l’empathie, vous pouvez aller plus loin en vous basant sur des faits concrets. En effet, il est possible de mettre en place des tests utilisateurs qui vont vous permettre d’identifier les goûts des utilisateurs les plus capricieux. Ces tests vont renforcer le portrait des utilisateurs Persona et valider ou non vos instincts.

En effet, nous nous basons très souvent sur nos instincts en pensant bien faire alors qu’un test utilisateur rapide peut nous démontrer le contraire. A l’inverse, ce test utilisateur peut aussi vous conforter dans votre idée innovante et vous encourager à aller de l’avant. Dans tous les cas, il peut vous révéler de nouvelles idées que vous n’auriez jamais eu sans ces retours utilisateurs.

 

Le postulat de base est simple : Plus un utilisateur fait d’effort pour déterminer comment fonctionne une interface, moins il va en profiter et l’utiliser.

On le comprend aisément pour des dysfonctionnements comme un bouton qui ne fonctionne pas mais cela est également le cas pour tous les petits détails de votre design : l’expérience doit être la plus fluide et la plus intuitive possible. Plus l’interface sera compréhensive, plus l’expérience sera agréable pour l’utilisateur.

Pour fluidifier l’expérience, vous pouvez prendre en compte plusieurs notions :

 

Vous devez mettre vos goûts personnels de côté pour servir au mieux au mieux le projet et son objectif. Il y a un temps pour faire briller votre créativité et votre touche personnelle et un autre pour agir en « professionnel » qui sert un client ; même si cela doit vouloir dire de créer quelque chose que vous trouvez personnellement moins bon ou moins « joli ». Pour résumer très simplement, les objectifs de l’utilisateur (donc vos objectifs d’affaires) auront toujours le dessus par rapport à vos objectifs personnels.

 

C’est dans la suite logique du lâché prise de votre égo.

Vous ne pourrez pas vous battre sur tous les fronts lors de la présentation de vos maquettes. Il faut apprendre à reconnaître que d’autres idées peuvent être meilleures pour servir l’objectif du projet et/ou que certains points peuvent être facilement revus sans impacts majeurs. D’un autre côté, si on vous demande de revoir un aspect du projet et que cela est en contradiction avec les tests utilisateurs ou le profil que vous en avez établi, restez cohérent avec votre démarche et défendez votre opinion avec conviction.

Dans tous les cas, restez fidèle à vous-même.

 

Souvent considéré à tort comme du « vide », les espaces blancs offrent néanmoins beaucoup d’avantages :

Pensez donc l’espace blanc comme une couleur à part entière et maîtriser quand le remplir ou non.

 

 

La pyramide de Maslow normalement établie pour les besoins physiologiques et sociaux des êtres humains a été adaptée aux utilisateurs des sites web.

Ces derniers doivent d’abord se sentir en sécurité dans des domaines tels que la fonctionnalité avant de considérer le facteur plaisir de la conception.

 

Tout d’abord, un site doit fonctionner.

Ensuite, le site doit être fiable : il fonctionne avec cohérence afin que l’utilisateur prenne le temps d’apprendre à l’utiliser sans être obligé de réapprendre à chaque fois.

Puis, le site doit être utilisable : il fonctionne bien et de manière intuitive, naturelle pour l’utilisateur.

Enfin, le site doit être agréable, esthétique, stimulant et capable de créer des liens affectifs.

 

Une fois que l’ensemble de ces besoins sont assouvis, que demander de plus ?

 

Même si cela peut paraître superficiel, dans le design c’est ce qui est à l’extérieur qui compte.

En effet, des études montrent que la crédibilité et la convivialité que les utilisateurs accordent à un site varient selon s’il est agréable ou non visuellement. Ainsi, un site agréable à l’œil va « relaxer » l’utilisateur et cette « relaxation » va avoir un effet physiologique sur le cerveau pour faciliter l’apprentissage, la prise de décision et les fonctions mécaniques pour interagir avec le site. De plus, cet aspect visuel affecte directement le lien affectif crée avec l’utilisateur : le choix des couleurs, de la mise en page, du style peut soit l’attirer, soit le repousser.

 

Votre interface doit « parler » à votre interlocuteur pour créer une relation d’échange, et non pas s’enfermer dans une communication unilatérale.

Mais comme dans tout point, il faut trouver un juste équilibre entre une interface neutre, et une interface trop chargée qui renverrait trop d’informations. L’objectif principal est de rendre l’interface plus « humaine », plus proche.

Une interface qui arrivera à trouver ce bon équilibre se démarquera dans l’esprit des utilisateurs, elle se rappellera à lui plusieurs jours plus tard là où une interface neutre sera vite oubliée. Pour vous illustrer de façon plus concrète ce principe nous pouvons prendre l’exemple la page 404.

Vous pouvez la penser de façon très sobre, classique, et dans ce cas elle n’aura pas de « résonnance » auprès de l’utilisateur qui l’oubliera rapidement. Ou vous pouvez la construire par exemple avec un ton humoristique et déclencher une réaction de rire chez l’internaute qui se souviendra de vous.

 

Ce point rejoint un peu celui sur l’égo car il nécessite de savoir demander de l’aide. En effet, le design est un effort d’équipe, et que vous l’admettiez ou non, certaines de vos faiblesses pourraient être atténuées par les forces d’un autre membre.

Même si vous êtes responsable au niveau graphique, gardez un esprit ouvert aux suggestions et critiques des autres en leur permettant d’interagir avec vous tout au long du processus.

Pour cela, l’adoption d’une plateforme collaborative telle que la nôtre est idéale car elle maintient un lien constant entre les acteurs qui peuvent commenter et donner leurs retours en temps réel, et cela peu importe où ils se trouvent.

 

Alors, prêts à vous améliorer ?

Est-ce que vous voyez d’autres points qui peuvent aider un webdesigner à être encore meilleur ?

 

 

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